Du 23 mars au 4 avril 2015, l’IFOP a conduit une étude pour la CNP Assurances et la CGPME, auprès de 900 chefs d’entreprises d’1 à 9 salariés, dont la majorité est issue des Pays-de-la-Loire et du Rhône-Alpes. L’enquête s’est déroulée par téléphone et visait tous les secteurs d’activité, son but étant de déterminer un portrait robot du chef de TPE en France, et les résultats s’avèrent parfois surprenants !
Un choix de vie pour beaucoup
La première grande découverte de l’étude, c’est qu’être chef de TPE en France est un choix de vie. Leurs semaines comptent plutôt 59 heures que 35 heures avec des conséquences directes sur leur vie de famille. Ainsi 67% d’entre eux estiment qu’il est très difficile de concilier les deux. Cependant, ils sont 44% à travailler en famille et 34% d’entre eux se retournent vers leur conjoint quand il s’agit de prendre une décision importante pour leur entreprise, ce qui en fait la raison la plus citée.
Ils sont optimistes
La seconde découverte est celle de l’optimisme, notamment porté par la jeunesse. 97% (rien que ça) des chefs de TPE en France pensent “jouer un rôle important dans la société française”, et 87% sont fiers de leur activité. L’étude a ainsi démontré qu’ils sont en moyenne plus optimistes et positifs que les français à hauteur de 64%. En revanche lorsqu’on les interroge sur les 5 ans à venir on apprend que 29% d’entre eux tablent sur un maintien de la rentabilité et non une amélioration. De plus, et c’est une nouvelle surprise que nous réserve le sondage, on peut lire que 23% des chefs de TPE misent sur un rachat de leur entreprise, en faisant ainsi la deuxième réponse la plus citée.
Une rémunération loin des sommets
Dernier cliché abattu par le sondage, leur rémunération ne s’élève en moyenne qu’à 3.000€ par mois. Seuls 9% d’entre eux seulement touchent plus de 5000€ par mois.
La lourdeur administrative
L’ultime surprise que nous réserve le communiqué de presse publié le 17 juin n’en est, malheureusement, pas vraiment une… La gestion administrative est citée en première position dans 78% des cas comme la tâche la plus fastidieuse.
Sources :
Journal l’Opinion du 17/06/15
Communiqué de presse de la CNP et de la CGPME en date du 17/06/15