Uberisation est sur toutes les lèvres en 2015 dans les journaux, les diners en ville et surtout dans les entreprises. Les start-ups sont dans les rangs tandis que les PME, ETI et grandes entreprises se demandent si elles seront à leur tour uberisées comme les taxis. Nous vous présentons un tour d’horizon du concept et de ses origines.

 

Une définition d’Uberisation

L’uberisation peut se décrire comme étant un changement rapide des rapports de forces économiques en raison de l’utilisation des nouvelles technologies numériques.

Il provient du mot UBER, la société américaine de mise en relation de chauffeurs de véhicules avec des particuliers via des applications mobiles ou internet. Leur activité tend à remplacer le rôle joué par les Taxis. On dit ainsi que les Taxis se sont fait « uberisés ».

Quels sont les éco-systèmes de l’uberisation

Les nouveaux modèles tels que celui d’Uber prennent racines dans l’économie collaborative et reposent sur une utilisation intense des technologies numériques.

Ils se développement rapidement puisqu’ils sont une nouvelle de source d’activité pour ceux qui souhaitent travailler (plus)  et apportent des gains de productivité considérables à leurs utilisateurs (rapidité, efficacité, prix, lien social…).

L’avenir de l’uberisation dans nos sociétés…

Nous voyons l’uberisation comme une lame de fonds appelée à rénover de nombreux modèles économiques, même les entreprises aux activités les plus traditionnelles. Aujourd’hui l’uberisation arrive par les taxi (Uber et VTC), les loueurs de véhicules (Drivy, Ouicar), la SNCF (Blablacar), dans une moindre mesure les banques (Lemon Way, crowdfunding…). Gardons à l’esprit que l’impression 3D nous permettra de faire produire individuellement et localement des biens qui sortent aujourd’hui en grandes quantités de chaines industrielles.

Uberisation, quelle société derrière?

« Un individu génère des revenus d’activité complémentaires en tant que prestataire de services occasionnels à travers un site internet enregistré en France déclarant des revenus offshore… »

Nos économies traditionnelles ont un vrai challenge à relever pour libérer les énergies positives qui se dégagent tout en veillant à ce que notre modèle social et fiscale tienne compte de cette nouvelle donne. Un beau chantier !

La brèche est ouverte. Les interdictions juridiques qui sont intervenues en France et dans d’autres pays contre le service UberPop sont avertissement du législateur. La popularité du service rencontrée auprès  du Grand Public et des « travailleurs indépendants » n’a pas laissé ce législateur muet. Après les taxis, à qui le tour?